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Adapté d’un roman (Le Village des épouses malheureuses), Annalisa esquisse le passage à l’âge adulte de deux adolescents, l’un riche, l’autre pauvre. Unis par leur intérêt pour le foot, ils deviennent rivaux lorsqu’ils tombent simultanément amoureux d’une jeune veuve un peu cintrée. Pour son premier film, le réalisateur s’applique à saisir des émotions fragiles, avec un succès mitigé. Il réussit surtout à décrire, entre stylisation et naturalisme, la vie âpre dans la région des Pouilles. Mais faute de substance dramatique, il ne parvient pas à rendre attirant un sujet somme toute anodin.
Toutes les critiques de Annalisa
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans le sud de l'Italie, deux ados d'une classe sociale différente deviennent copains. Ils tombent amoureux d'une jeune fille mystérieuse et blessée... Personnage féminin un peu convenu, mais superbe mise en scène sensible et habile...
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Dans les ardeurs solaires comme dans les ombres où naissent les grands secrets des coeurs, le conte universel fleurit avec la grâce toute simple des plantes sauvages que l'on perd l'habitude de regarder à force de les voir.
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L’ensemble du récit manque un peu de rythme, conséquence malheureuse d’une esthétique excessivement contemplative, qui ravira néanmoins les adeptes d’un cinéma épuré. Au final, l’enchantement opère, l’intensité de certaines scènes tel cette danse circulaire d’Annalisa au coeur d’une attraction lancée à plus de deux cent kilomètres heure, étant littéralement à couper le souffle. Un film à méditer.
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(...) S'il n'y a guère de considérations novatrices dans le propos, on s'attachera surtout au soin que [Pippo Mezzapesa] met à installer un décor inhabituel.
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Dans l'espérance d'une possibilité de survie, dans la recherche de la tendresse face à la brutalité ambiante, le cinéaste fait entendre une voix originale, dans ce Sud où se joue sans doute l'avenir du cinéma italien.
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Tout cela a un air de déjà-vu et pourtant, grâce au charisme de ses interprètes et à un réel sens romanesque de la mise en scène, le charme fou qui enveloppe ces récits initiatiques croisés finit par mettre à mal nos réserves.
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le cinéaste italien issu du documentaire emprunte de jolis chemins de traverse. Sens dramaturgique du cadre, jeu cruel sur le hors-champ : sa mise en scène saisit l’ambiguïté, la maladresse, la violence et la crudité des rapports d’amitié et du trouble qui perturbent deux jeunes garçons que tout oppose et une jeune femme fantasque. Sans renouveler toutefois les enjeux de ce type de fiction.
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Premier long-métrage de Pippo Mezzapesa, Annalisa met en scène deux jeunes garçons italiens que tout semble a priori opposer et qui vont pourtant vivre ensemble une aventure peu commune. Surchargeant les deux portraits d’une symbolique qui pèse davantage sur le film qu’elle ne lui offre l’ampleur attendue, le réalisateur s’affranchit difficilement des archétypes et clichés propres à l’adolescence.
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Ce genre d'objet faussement stylé, émaillé de pop-rock convenable ne vaut guère plus que sa bande-annonce. A notre époque de gadgets et de gimmicks, les ersatz de ce genre foisonnent; on se la joue parce qu'on ne sait plus jouer.