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Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer et de changer d’identité ? De ce postulat très romanesque, Dante Ariola ne tire hélas qu’une bluette aussi inoffensive que décorative. Engoncés dans leur flegme britannique, Colin Firth et Emily Blunt peinent à insuffler de l’énergie et de la folie à cette cavale identitaire dont le canevas, très répétitif, accumule les scènes psy explicatives, au détriment du
road-movie. Alors que l’on devrait se passionner pour les aventures de ce duo romantique de fugitifs, on finit surtout par bâiller poliment devant un mélodrame anonyme.
Toutes les critiques de Arthur Newman
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un road movie romantique plein d’excentricité qui se satisfait lui-même.
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Il faut certes montre d’une grande indulgence pour accepter un scénario où la vraisemblance tient peu de place. Une fois cet effort fourni, l’ensemble est plutôt amusant pour qui a envie de s’aérer la tête. (...) Dante Oriola ne prend pas le spectateur en traître. Son film n’a d’autre ambition que d’être une agréable série B dont il remplit le cahier des charges en l’assumant pleinement.
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Bien joué mais on n’en retient pas grand-chose.
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une comédie romantique qui nous plonge dans l’univers d’un homme fatigué de son existence.
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Ce road-movie au scénario parfois surprenant, surtout dans sa première partie, n'en possède pas moins beaucoup de charme.
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Comment 2 acteurs aussi incroyables ont-ils pu accepter un rôle dans un film si peu charmant ?
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Un sujet ennuyeux typiquement lié aux films indé : un quarantenaire fatigué de son existence qui rencontre une femme ouverte d’esprit mais perturbée, une romance va en découler.
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Une comédie sentimentale pas désagréable, mais qui a tout du petit produit standard, malgré la présence de Colin Firth
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Un film plutôt banal, un drame bateau sur l’art d’éviter les responsabilités, on retrouve tout de même quelques moments d’excentricité.
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On aurait espéré que ce film soit le portrait de quelqu’un de plus passionnant.
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Quand un paumé rencontre une autre paumée, ça donne un road movie émouvant et une belle comédie dramatique dans laquelle chacun se trouve sans se chercher en tenant de redonner un sens à sa vie.
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Balade dépressive dans une Amérique cabossée où la notion d’individualité est mise à mal par l’individualisme. Colin Firth et Emily Blunt en quête d’une nouvelle identité forment un couple lunaire d’une rare intensité.
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Mignon tout plein avec une belle photo glacée et des acteurs impliqués. Mais que l’on a du mal à s’impliquer au-delà. La faute à un scénar cousu de fil blanc et ultra moralisateur.
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Le sujet est alléchant, car nombreux sont ceux qui ont rêvé un jour de changer de vie, et l’interprétation de Colin Firth et d’Emily Blunt est impeccable. Cependant, le scénario, mal ficelé, nous prive d’un bon flm, malgré de jolis moments.
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Porté par des acteurs plutôt convaincants dans le registre du vagabondage existentiel, ce premier long-métrage bancal, inabouti, réussit pourtant à séduire de temps à autres.
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Sous couvert de quête identitaire, ce road-movie inepte ne tarde pas à révéler sa nature bien-pensante et conservatrice.
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On nous embarque dans une odyssée que les réalisateurs ont pour habitude d’adorer mais le public beaucoup moins.
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Encore un film indé qui donne l’occasion aux acteurs de s’encanailler.
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Un type qui a largué ses papiers d'identité pour changer de vie rencontre une fille qui ne sait pas tout à fait qui elle est... L'errance de ces personnages flottants aurait dû être troublante. Mais le couple glamour Colin Firth-Emily Blunt n'a rien d'autre à jouer qu'une romance bien vide...
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Ce film ressemble à un vieil ordinateur dont les pièces assemblées sont toutes usées.
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Voilà pour la finauderie de ce road-movie aussi passionnant qu’un robinet qui goutte. Non content de ringardiser ses deux acteurs, il se révèle, sous sa peinture mollement critique de l’Amérique, d’un conformisme lénifiant.
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La dépression des deux protagonistes ne mord jamais, de près ou de loin, sur l'état de la société. Et sans surprise, la conclusion joue la carte lénifiante et prémâchée des bonnes vieilles valeurs familiales.
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Arthur Newman n’a pas réussi son pari : rendre intéressant un homme ennuyeux.
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Malgré de talentueux comédiens, ce premier film ne parvient pas à donner de l'intérêt à une histoire d'ennui.