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Il y a quelque chose de triste, voire de très angoissant, dans le scénario de ce film d’animation pour tout-petits : en quoi passer une vie entière au pôle Nord en tête à tête avec un vieux grincheux peut-il faire rêver les enfants ? À cet âge, on rêve de jouets à volonté, certes, mais pas de passer ses journées à monter, dévisser, réparer et tester les cadeaux des autres. Les dialogues minimalistes et le graphisme old school n’offusqueront sans doute pas le très jeune public. Quant aux parents, ils goûteront au moins l’exotisme d’un 24 décembre à l’australienne (en tongs et en short) et quelques
touches d’humour bien senties. Qu’ils se réveillent en tout cas pour le générique : chanté par Arthur H, Petit Papa Noël deviendrait presque le tube de l’hiver.
Toutes les critiques de L'apprenti Père Noël
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La beauté visuelle de cet univers crayonné aux couleurs chatoyantes dépayse agréablement. L'histoire, elle, évoque avec humour la passation de pouvoir d'un vieillard grognon à un bambin au cœur pur. Les gamins s'amuseront à grimper sur un traîneau tiré par un renne aux bois décorés comme un sapin et leurs parents souriront en entendant une version de Petit Papa Noël, revisitée par Arthur H. Tous pourront compléter l'aventure avec un bel album (Flammarion) aussi tendre et poétique que ce film produit par l'équipe de Kérity, la maison des contes.
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Après la série animée de France 5 qu'il a réalisée, Luc Vinciguerra réussit à recréer un univers visuel, à l'opposé du tout 3D actuel, renouvelant la magie des livres d'enfants d'antan. Un très joli conte de Noël pour les touts-petits.
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Le film mise surtout sur l'histoire et l'émotion, sans pour autant négliger le style visuel soigné et délicat dans son crayonné, ses contrastes, ses textures et sa luminosité. Il reste cependant naïf dans le traitement des thèmes abordés (solitude, amitié, relations grands-parents/enfants), ce qui le destine surtout à un jeune public.
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Imbriquant des considérations sociales (la vie à l'orphelinat, la retraite, une famille victime d'un déclassement social...) avec une dimension fantastique, le film avance gentiment vers la réconciliation de tous avec chacun, et d'abord avec soi-même.