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Renvoyé au Maroc par son père qui veut le voir s’assagir, Sami, 17 ans, veut à tout prix rentrer en France. Pour financer son retour, il vole l’un des bœufs royaux, entraînant son cousin dans une rocambolesque aventure. Road-movie aux superbes paysages, comédie jouant sur l’absurde et le sacré ainsi que sur les fossés générationnels, "Le Veau d’or" dresse le portrait d’un garçon cherchant sa place entre deux cultures. Situé en 1999, à la fin du règne de Hassan II, ce récit picaresque assume ainsi sa dimension métaphorique.
Toutes les critiques de Le Veau d'or
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce road-movie au coeur des paysages du Moyen Atlas avec deux sympathiques pieds nickelés ne manque pas ni charme ni d’humour.
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Les personnages truculents évoluent dans les étendues du Moyen Atlas. Une comédie plaisante.
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A certains moments, picaresques et burlesques, Hassan Legzouli tape juste sur les travers de son pays, et ses Pieds nickelés dans l'Atlas sont fichtrement sympathiques. Mais son road-movie est trop bancal pour séduire tout à fait.
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Il se dégage de cette comédie un aspect pieds nickelés éminemment sympathique mais le film peine à dépasser le niveau de l'anecdote, alors qu'on sent qu'il vise plus haut, notamment dans son parti pris de situer son action en 99, juste avant la mort du roi du Maroc. Or cette dimension politique peine à se déployer, plombée par trop de maladresses scénaristiques.
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Ce petit film sympathique peut se voir d’un œil amusé, à la recherche de références cinématographiques, ou pour le sous-texte politique.
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S’il emprunte par ailleurs des routes narratives un peu trop convenues pour que l’on soit vraiment pris par l’histoire, "Le Veau d’or" trouve cependant dans ce double tandem la matière d’un divertissement sympathique tourné dans les paysages du Moyen Atlas.