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Essai phare critiquant les médias et leurs accointances avec le pouvoir en place, Les Nouveaux Chiens de garde, de Serge Halimi, affiche désormais 15 ans d’âge. Depuis, nombreux sont ceux
à s’être engouffrés dans la voie du media bashing et du décryptage tous azimuts. Tordante et parfaitement rythmée, l’adaptation ciné du livre donne tout de même l’impression d’arriver un peu après la bataille. N’empêche : le film se sirote sans soif et fait office de salvatrice piqûre de rappel.
Toutes les critiques de Les Nouveaux Chiens de garde
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Neuf mois de montage e un paquet d'accusations font des Nouveaux Chiens de garde un film de combat très efficace, qui invite à regarder autrement le traitement de l'info en France, en particulier en matière d'économie et de faits divers.
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Le sens pédagogique de ce documentaire et la qualité du travail d'archives et de montage font pencher la balance du côté de ses auteurs (..) Ce brûlot a le mérite de créer un débat. La parole est désormais à la défense.
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Un documentaire féroce et drôle, qui veut aussi secouer notre sens critique. C'est fait.
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(...) ce documentaire qui ne caresse pas les choses dans le sens du poil apprendra bien des choses au commun des mortels.
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Depuis Guy Debord et Pierre Bourdieu, la critique des médias est un exercice rodé, mais ce film lui redonne un sacré coup de fouet. Montage rythmé, alternance d'analyses corsées et d'archives savoureuses... Cette satire féroce et drôle soulève une question essentielle : l'oligarchie médiatique est-elle soluble dans la démocratie ?
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Ce doc ne fait pas dan la dentelle et atteint parfois son but.
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Injuste, outré, parfois drôle, parfois cruel (...) le film est à prendre pour ce qu'il est, un brûlot contestataire.
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"Tous vendus!", estiment Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, qui accusent les journalistes français d’entretenir des liens plus qu’amicaux avec les dirigeants politiques et les capitaines d’industrie français, niant en cela leur vocation d’information et de contre-pouvoir. Les réalisateurs se réclament du livre de Paul Nizan, "les Chiens de garde" (1932), et, plus près de nous, de celui de Serge Halimi, "les Nouveaux Chiens de garde" (1997). Injuste, outré, parfois drôle, parfois cruel (quand les accusations formulées sont hélas vérifiées), le film est à prendre pour ce qu’il est, un brûlot contestataire.
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Non dépourvu de fondements, le film n'échappe pas aux principaux défauts du genre : le raccourci et la facilité