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Dans la course aux Oscars, The Danish Girl brigue tellement de catégories qu’il mériterait d’être éliminé pour concurrence déloyale, mais ses propres excès devraient suffire à le disqualifier. Le sujet : l’histoire vraie d’un couple de peintres qui se défait lorsque le mari affirme sa transidentité et décide de subir la première opération de changement de sexe. Le traitement : attention à rester dans les clous du bon goût sans choquer personne, décors chics et costumes d’époque, musique papier peint d’Alexandre Desplat. L’interprétation : Eddie Redmayne minaude et sourit avec une mièvrerie qui finit par exaspérer. Il ne reste à Alicia Vikander qu’à se consoler avec Matthias Schoenaerts, toujours bon.
Toutes les critiques de The Danish Girl
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Assurément un film à ne pas manquer, hautement maitrisé, intelligemment orchestré et un jeu tout en simplicité et subtilité qui devrait séduire les plus sceptiques devant la force de l’universalité des enjeux d’une modernité ébouriffante.
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Eddie Redmayne incarne le peintre danois Einar Wegener, à nouveau un personnage réel, qui a été en 1930 la première personne à subir une opération pour changer de sexe.
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Poignant, fort et engagé, le nouveau long-métrage de Tom Hooper est une œuvre plus que jamais d’actualité, faisant merveilleusement écho aux crises identitaires et morales qui bouleversent nos sociétés.
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Alicia Vikander rayonne, malgré une mise en scène un poil ampoulée de Tom Hooper.
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Certainement pas un grand film, mais un bon, assurément.
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Eddie Redmayne est bouleversant de sensibilité.
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La mise en scène de facture classique sert d’écrin à une performance pleine d’élégance et de délicatesse du prodige britannique de 34 ans, épaulé par sa partenaire suédoise Alicia Vikander, dont la cote ne cesse de monter.
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Résultat : une fable remarquablement troussée, qui ferait cohabiter un mélo de James Ivory et La Mouche de Cronenberg.
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L'acteur Eddie Redmayne l'incarne avec beaucoup - trop - de maniérisme.
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Une aventure peu banale, filmée ici, pour le coup, de manière plutôt classique par Tom Hooper.
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Eddie Redmayne réussit à créer quelque chose qui fascine encore plus que la stricte réalité : dans ce film souvent plus sage que son héros-héroïne, il fait surgir le cinéma.
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Tom Hooper, serviable, se contente de proposer une série d’illustrations pleines de goût, de celles qu’on pourrait sans risque accrocher dans une salle d’attente.
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Le film, tiré d’un best-seller du romancier David Ebershoff par le cinéaste britannique Tom Hooper, auteur du hit le Discours d’un roi, pâtit cependant d’un académisme bizarrement corseté - un comble.
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Cette histoire (...) demande un véritable effort pour s'identifier à des héros courageux, mais filmés sans panache par le réalisateur du Discours d'un roi.
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Malgré son casting et un solide scénario, le film se fourvoie tantôt dans une sensiblerie cliché (l’épilogue désastreux, sorte de lourde métaphore de l’émancipation de Lily), tantôt dans des postures pseudo-artistiques des plus fâcheuses.
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Il faut reconnaître que le film reste respectueux de son sujet, ne tombe jamais dans le voyeurisme ou la transphobie inconsciente. L’angoisse de déplaire est permanente. C’est louable, mais le cinéma ne se fait pas uniquement avec de la peur. L’ensemble est donc incroyablement lourdingue.
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Le film, très grand public et académique, est en réalité un mélo larmoyant dominé par le cabotinage puissance XXL d’Eddie Redmayne, qui n’en finit pas de prendre des poses et des mines efféminées.
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Hélas, ce film policé et maniéré, qui fait la part belle à l’image, aux décors et aux costumes, prend trop de gants et n’appelle pas un chat un chat. Un regard compassé sur la différence.