Nelson Monfort, qui doit commenter les Championnats d’Europe d’athlétisme du 4 au 6 mars 2011, est accusé de conflit d’intérêt par les syndicats de France 2 pour avoir accepté de commenter en même temps l’évènement pour le site Athlenergy.com. Le journaliste sportif s’est défendu ce matin sur Europe 1.

Nelson Monfort, qui doit commenter les Championnats d’Europe d’athlétisme du 4 au 6 mars 2011, est accusé de conflit d’intérêt par les syndicats de France 2 pour avoir accepté de commenter en même temps l’évènement pour le site Athlenergy.com. Le journaliste sportif s’est défendu ce matin sur Europe 1. Nelson Monfort se fait surprendre en plein "ménage". Alors qu’il doit commenter sur France 2 les Championnats d’Europe d’athlétisme qui se tiendront du 4 au 6 mars 2011 à Paris, le journaliste sportif est attaqué par les syndicats de la chaîne pour avoir accepté de commenter en même temps l’évènement pour le site Athlenergy.com.Or, ce site est une filiale du groupe Areva, qui sponsorise les la Fédération Française d’Athlétisme. D'après Le Parisien, Nelson Monfort est ainsi accusé de conflit d’intérêt caractérisé, d’atteinte à la déontologie et de promotion cachée. Le syndicat SNJ-CGT appelle même le directeur du service des sports de France Télévisions Daniel Bilalian à envisager une mise à pied de Nelson Monfort pendant les Championnats d’Europe d'athlétisme.Ce matin sur Europe 1, le journaliste sportif s’est défendu de toute intention malhonnête. "Je ne serai pas présent pour le deuxième média dont vous parlez (Athlenergy.com ndlr), puisque devant le tollé suscité, j’ai décidé de ne pas retenir cette proposition et de faire retirer mon nom avec l’accord d’Athlenergy", a-t-il déclaré, visiblement remonté."Je n’ai jamais été attaché à cette marque ni à quelle qu’autre marque que ce soit. Je n’ai jamais touché le moindre centime d’Areva ou de qui que ce soit", a affirmé celui qui estime son honneur professionnel mis en cause. "Je suis souvent demandé pour des manifestations caritatives où je verse l’intégralité des cachets qui me sont proposées à des œuvres", a-t-il continué sur sa lancée."Je n’ai pas besoin de ça. Je suis vraiment à bout. C’est plus que de l’injustice", a dénoncé Nelson Monfort. "Dès que j’ai vu ce qui s’est passé, j’ai tout de suite retiré mon nom. Que dois-je faire de plus ?", s’est-il défendu avant d’assurer : "Si j’avais vu qu’il y avait le moindre conflit d’intérêt, je n’aurais évidemment pas donné suite."