Première
Stéphane Belcourt (Guillaume de Tonquédec), un écrivain à succès homo, revient pour la première fois dans sa province natale pour parrainer le bicentenaire d’une marque de cognac. L’homme a quitté sa ville il y a bien des années après le lycée et un amour déchu, ou déçu. À son retour, il croise par hasard Lucas (Victor Belmondo), le fils de son premier Apollon, puis s’engouffre dans les souvenirs fleur bleu. Impression de déjà-vu. Arrête avec tes mensonges, adaptation d’un roman autobiographique de Philippe Besson, cherche son souffle. Intrigue entre un homosexuel refoulé et un autre assumé (qui plus est écrivain englué dans le passé) mille fois rebattue, fils narratifs poussifs, flashbacks scolairement orchestrés, la tension sourde qui sous- tendait dans le livre peine ici à exister. Le réalisateur des bien plus emballants Une vie meilleure ou Tokyo shaking déçoit.
Estelle Aubin
Première
Stéphane Belcourt (Guillaume de Tonquédec), un écrivain à succès homo, revient pour la première fois dans sa province natale pour parrainer le bicentenaire d’une marque de cognac. L’homme a quitté sa ville il y a bien des années après le lycée et un amour déchu, ou déçu. À son retour, il croise par hasard Lucas (Victor Belmondo), le fils de son premier Apollon, puis s’engouffre dans les souvenirs fleur bleu. Impression de déjà-vu. Arrête avec tes mensonges, adaptation d’un roman autobiographique de Philippe Besson, cherche son souffle. Intrigue entre un homosexuel refoulé et un autre assumé (qui plus est écrivain englué dans le passé) mille fois rebattue, fils narratifs poussifs, flashbacks scolairement orchestrés, la tension sourde qui sous- tendait dans le livre peine ici à exister. Le réalisateur des bien plus emballants Une vie meilleure ou Tokyo shaking déçoit.
Estelle Aubin