Titre original Carancho
Date de sortie 2 février 2011
Réalisé par Pablo Trapero
Avec Ricardo Darin , Martina Gusman , Carlos Weber
Scénariste(s) Alejandro Fadel, Martín Mauregui, Santiago Mitre, Pablo Trapero
Distributeur AD VITAM
Année de production 2011
Pays de production AR,FR,KR
Producteurs Pablo Trapero
Genre Film policier

Synopsis

Sosa est un ‘Carancho’ : un avocat spécialisé dans les accidents de la circulation à Buenos aires. Grâce aux assurances et à la corruption, il profite sans scrupules des nombreuses victimes de la route qui enrichissent une poignée d’avocats et de policiers mafieux. Un soir, à la recherche de potentiels clients, il rencontre Luján, une jeune urgentiste qui cumule les heures de travail et se drogue régulièrement pour tenir. Leur histoire d’amour commence là, dans la rue, la nuit. Elle essaye de sauver la vie d’un homme, il essaye d’en faire son client.Ce film est présenté dans le cadre d'Un Certain Regard au 63ème Festival de Cannes.La Commission propose un visa tous publics avec l'avertissement suivant : "Quelques scènes violentes, notamment d'accidents de la route, sont susceptibles de heurter le jeune public".

Toutes les séances de Carancho

Critiques de Carancho

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Entre histoire d'amour, polar et portrait social d'un pays majeur, le film trouve son équilibre dans la puissante complémentarité des comédiens. Ricardo Darin (déjà convaincant dans Les Neuf Reines et Dans ses yeux), sait mieux que personne jouer les têtes brûlées qui flirtent avec la ligne jaune. Face à lui, Martina Gusman (aussi étincelante que dans Leonera) se montre totalement sidérante en femme amoureuse d'un homme plus âgé. Tour à tour entêtés, protecteurs et inquiets, les deux amants de Carancho composent un couple inoubliable. Leur entente culmine dans une superbe scène de danse où, à la fois déphasés et entièrement à leur place, les deux personnages accèdent à un lieu qui se fait de plus en plus rare : la grâce.

  2. Première
    par Isabelle Danel

    Gros succès nationale, le film de Trapero ne fait pas dans la dentelle.Le malaise qui s'en dégage n'est pas dû qu'à son sujet. Il y a ici, une esthétique de la violence, un gout prononcé pour la laideur qui rampe en chacun des personnages. (...) La surenchère finit peut-être par être contre-productive mais la fulgurance, cependant, subsiste.