-
Pour se rendre au chevet de leur père mourant, Ben et ses deux soeurs empruntent des chemins détournés. Filmé en noir et blanc, au format carré, le premier long métrage de
Nathan Nicholovitch est une chronique familiale arty nourrie au cinéma de John Cassavetes, doublée d’un road-movie à la narration aussi erratique que la trajectoire de son trio de
personnages. Si ce refus d’un carcan scénaristique lisible offre à Casa nostra son charme buissonnier, il le déleste aussi un peu trop de son élan romanesque à force d’ellipses et d’impasses.
Toutes les critiques de Casa Nostra
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Thème récurrent du cinéma, les liens familiaux offrent la tension dramatique et la complexité psychologique et relationnelle inhérentes à toute interconnexion humaine. Microcosme où le non-dit et les tabous règnent en maître, la famille, et plus précisément la fratrie, sert de terrain expérimental à Nathan Nicholovitch. Avec Casa Nostra, il explore ce qui fonde cet attachement charnel, entre attraction et répulsion.
-
Alors que son sujet place Casa nostra dans le sillage du road-movie sous influence de Wenders ou de Jarmusch, la forme audacieuse choisie par son réalisateur en fait un objet cinématographique original à découvrir en salles.
-
Rivalités et confessions différées nourrissent un scénario en creux, mais au bon sens du terme, c'est-à-dire effleurant, sans les exacerber d'une psychologie bavarde et démonstrative, le mal-être des héros. Laissant ainsi à la mise en scène et au montage le soin de révéler les douleurs enfouies et les indéfectibles antagonismes.
-
En tant que fiction familiale, Casa nostra nous passionne modérément. Mais comme document sur ses actrices et acteurs, c’est une splendeur.
-
Deux sœurs et un frère (Clo Mercier, Céline Farmachi et Gilles Kazazian) se retrouvent après la mort de leur père. Tourné en noir et blanc, en format 4:3, un premier film qui trouve les justes moyens pour mettre en scène la reconstruction d'un cocon.
-
Tourné en noir et blanc, dans un inhabituel format carré, ce film modeste mais sensible est une belle histoire de famille.
-
A travers les retrouvailles d'un frère et de ses deux sœurs, un road-movie qui traite de la famille, du deuil et de l'amour. Un premier film singulier en forme de fugue, tour à tour charmant et exaltant, qui manque un peu de souffle dans sa dernière partie.
-
Dans les moments fragiles et forts qui précèdent l'heure de la mort d'un père, une fratrie se réunit. Sur ce canevas classique, la nouveauté voudrait s'imposer ici, jusque dans le format de l'image. Mais, malgré le talent des comédiens, un sentiment de superficialité domine.
-
(...) l'impression d'être en territoire ba(na)lisé et de pénétrer dans un univers où le réalisme apparent des situations est sans cesse miné par l'accumulation de clichés.