Première
par Pamela Pianezza
Cette nouvelle pépite du cinéma flamand évite l'écueil du film sur le handicap. On adore !
Première
par Antoine Prioul
Sans mauvais jeu de mots, Hasta la vista avait tout d’un film clampin : menace du mélo indigeste et fastoche, concurrence involontaire d’Intouchables, et parrainage de Claude Lelouch, ici distributeur, pas toujours heureux dans ce rôle de mentor (remember Nos amis les terriens). Et pourtant, cette petite comédie triviale et décomplexée parvient à tenir son frêle équilibre, plus subtile qu’elle n’en a l’air dans l’art d’affronter les clichés ou de les retourner comme une crêpe. L’ADN du scénario, qui combine le road movie (le voyage en Espagne), le teen movie (le dépucelage adolescent) et la tragédie du handicap, suffit à entrevoir la richesse narrative du film, chaque piste complétant l’autre, ou la réajustant presque mécaniquement. Un bel alliage qui insuffle à l’ensemble une respiration naturelle qui mène le film sans effort jusqu’à son petit El Dorado final.