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Biopic d’une poète sud-africaine méconnue, Ingrid Jonker tente de résoudre une équation insoluble, en opposant un sujet potentiellement bouillonnant (une vie consacrée à envoyer bouler les conventions sociales et littéraires) à un traitement désespéramment académique. Forcément, ça coince. Sinon, les fans de Paul Verhoeven seront ravis d’apprendre que le film orchestre la rencontre de deux de ses acteurs fétiches : le buriné Rutger Hauer (très ronchon en ministre de la Censure pro-Apartheid) et la sublime Carice « Black Book » Van Houten (par ailleurs absolument formidable dans le rôle-titre).
Toutes les critiques de Ingrid Jonker
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Carice van Houten semble touchée par la grâce dans "Ingrid Jonker".
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Ce biopic honnête, servi par d'excellents acteurs, retrace la vie de cette femme de lettres entièrement vouée à son travail poétique et à la lutte contre l'apartheid.
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Trente-deux ans. C'est la courte vie d'Ingrid Jonker (1933-1965), poétesse d'Afrique du Sud, peu connue en France mais dont Nelson Mandela lut l'un des poèmes au Parlement (L'Enfant tué par des soldats à Nyanga), peu après son arrivée au pouvoir, en 1994. Ce biopic honnête, servi par d'excellents acteurs, retrace la vie de cette femme de lettres entièrement vouée à son travail poétique et à la lutte contre l'apartheid.
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(...) une romance peu originale bien qu'incarnée par un brillant duo d'acteurs.
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(...) Film académique, mais irradiant à force de contrastes insupportables. D'un côté la fausse Dolce Vita d'une poigée d'écrivains blancs échoués sur une plage de rêve. De l'autre la véritable horreur dévolue aux Noirs et aux réfractaires.
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Nulle surenchère romanesque ou lacrymale dans ce biopic de la poétesse Ingrid Jonker, pasionaria de la lutte pour le droit des femmes et contre l'apartheid en Afrique du Sud, Mais, au contraire, sobriété de ton, rugosité du portrait, narration déstructurée et bouleversante interprétation de Carice Van Houten.
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Globalement, malgré l'âpreté de l'histoire qu'il raconte, le film distille une tonalité générale un peu fade, comme si une couche de vernis avait été passée pour gommer les aspérités.
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Un film beaucoup trop romancé, plein d'inexactitudes, sur la vie d'Ingrid Jonker (...).
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Trop académique, trop guindée, la gravité en marche forcée qu'impose le cinéaste au film fait basculer ce dernier dans le carnavalesque et la parodie involontaires. Pour preuve, la performance amidonnée de Glenn Close qui rappelle furieusement Elie Semoun dans ses " Petites Annonces " !