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Avec Anders Thomas Jensen, son complice scénariste, Susanne bier pose, films après films, des questions morales compliquées. Ici elle traite au présent de la violence, intarissable source de conflits : comment elle nait, et comment la gérer selon la culture, l'âge, le sexe ou l'éducation. (...) Le résultat est potentiellement énervant, discutable mais très fort. Voyez-le avant qu'Hollywood n'en fasse un remake dénaturé.
Toutes les critiques de Revenge
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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D'une intensité rare et porté par des acteurs époustouflants, ce pur joyau n'a pas volé son Oscar 2011 du meilleur film étranger.
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Ambitieux dans son contenu, puissant dans sa construction et d’une finesse psychologique remarquable, Revenge est un coup de maître.
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L'histoire est forte, traitée sur un mode sobre, sans parti pris. Elle rappelle, par instants, la gravité, la tension retenue du film de Michael Haneke Le Ruban blanc
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Revenge, film grave et puissant, est une variation autour de la vengeance et du pardon.
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Film remarquablement incarné, grâce à une mise en scène précise et dynamique, à une interprétation à haute intensité. Au bout du compte, la thèse finit par l'emporter sur le cinéma, laissant une sensation de raide froideur, là où l'émotion et l'empathie auraient dû l'emporter. Selon la disposition dans laquelle on sera au moment de voir le film, on s'irritera profondément de cet esprit de démonstration, ou l'on s'émerveillera de voir que Revenge parvient quand même à ménager des moments de cinéma.
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Sans mièvrerie ni âpreté, Revenge nous tend ses images et ses sentiments comme autant de ponts jetés au-dessus du chaos. Du génie civil, en quelque sorte
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Revenge peut faire penser à un film de baston. Hé bien, non. (...) La réflexion sur la violence et l'apaisement sont les sujets les plus importants à retenir de Revenge.
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Oscar du meilleur film étranger Revenge, le long métrage de la Danoise Susanne Bier,(…) se regarde comme une tragédie humaine.
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C’est fort, adulte, secouant, jusqu’au moment où, à quelques encablures de l’épilogue, le venin se transforme sans prévenir en grenadine consensuelle, prélude à un retournement de veste d’une rare lâcheté qui nous abandonne dans un état de frustration proche de la colère.
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A défaut de réelle inscription dans un contexte crédible, les dilemmes moraux dressés à la truelle virent à de navrantes, voire puériles, alternatives binaires.
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Est-ce que la violence justicière, c'est bien, c'est mal, ou vaut-il mieux pardonner ? (...) Ces dilemmes n'ont aucune consistance en dehors du scénario schématique qu'élabore la réalisatrice.
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Un drame psychologique danois à l’étouffée, oscar du film étranger, ce qui est souvent mauvais signe.(…)Edifiante fable de triple humiliation et de vengeance.(…) Une réalisatrice qui confond le cinéma avec une chaire de sociologie ou une rubrique de magazine
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Oscar du meilleur film étranger, Revenge ne témoigne pourtant pas de l’habileté avec laquelle Susanne Bier explorait les brisures familiales dans Brothers ou After the weeding
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Le tout aurait dû être dérangeant. Le résultat final est trop démonstratif pour y parvenir
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Golden Globes et Oscar du meilleur film étranger, Revenge porte deux couronnes qui n'ont pas toujours rimé avec le meilleur. Ce que Susanne Bier confirme avec un film hasardeux entre famille, violence, mélo et tiers monde. Haneke n'est pas loin.