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Qui aime les films de Claude Lelouch aimera sans doute ce Baiser Papillon, où chaque geste des uns a une conséquence sur la vie des autres, et où l'on comprend au fur et à mesure les liens qui unissent des personnages apparemment isolés.
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Cécile De France apporte sa verve, son peps et insuffle un peu d'humour à ce drame choral qui se prend très au sérieux.
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(…) brille par son casting — et Valeria Golino y est remarquable —, mais ne trouve, au final, ni son ciment ni son souffle.
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Emotion et grands noms du cinéma français au programme d’un premier film sensible signé Karine Silla.
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par Philippe Jambet
Toutes les critiques de Un baiser papillon
Les critiques de la Presse
Obsédé par la quête de cette proximité, le film s'essouffle rapidement, perdu dans les rues d'un Paris de carte postale où les clichés sont aussi nombreux que les déjections canines sur les trottoirs. "C'est la vie et, en même temps, c'est pas la vie..." constate l'un des personnages, en plein désarroi... Sans doute la réplique la plus juste d'une film qui, à l'instar de ses héros, se ment à lui-même.
Malgré une distribution agréable, le premier film de Karine Silla Perez se noie dans les intrigues chorales et les petits et grands malheurs du quotidien.
Karine Silla empoigne de grands clichés et les emballe dans un film choral gentiment inégal.
La maladie, la vie, la mort, la maternité (mère de famille formidable, comédienne en mal d’enfant, prostituée ayant dû abandonner son petit garçon dans un pays de l’Est) forment les soubassements de ce premier film choral où se pressent Valeria Golino, Vincent Perez, Elsa Zylberstein, Jalil Lespert, Gérard Depardieu, etc. Karine Silla a quelques éclairs (voir la danse de "Pulp Fiction" ou la difficulté d’être une aînée appelée à taire sa douleur alors que sa mère adorée se meurt) mais certains de ses personnages sont si peu crédibles et son scénario reste tellement larmoyant que le spectateur a… très vite envie de se sauver en courant.
Dans ce premier long-métrage de Karine Silla Perez, pas de grands, petits ou seconds rôles : chaque personnage a sa couleur propre et c’est la première réussite de ce film choral.