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Heavy Girls suit le quotidien de Sven, dont la mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Amoureux de Daniel, l’auxiliaire de vie qui s’occupe d’elle, il va peu à peu laisser parler ses sentiments. Le manque de moyens (500 euros de budget environ) explique sans doute les plans tremblants et les contre-jours. Le spectateur, lui, se sent vite voyeur devant
ces deux hommes souvent nus qui improvisent avec tout le naturel des acteurs amateurs. Le résultat, hasardeux mélange de Strip-Tease et de Groland, est plus impudique que provocateur.
Toutes les critiques de Heavy Girls
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
- Ellepar Emilie Rivencq
Avec une subtilité inouïe. A la fois tendre et loufoque, cette petite fable qui n’a rien coûté s’envisage comme un bijou aussi précieux que cabossé.
- A nous Parispar Fabien Menguy
Une passion assez improbable, mais contée ici avec la poésie décalée et l’humour bord-cadre des films à la Delépine et Kervern. Des références quasi-“grolandaises” qui confèrent à ce petit film allemand, bardé de prix dans les festivals, une certaine folie contagieuse.
- Ecran Largepar Simon Riaux
Axel Ranisch emballe une improbable comédie romantique, où s’entremêlent sensibilité, mauvais goût et tendresse. Lourd, mais capiteux comme un strudel à la crème.
- A voir à lire
Sorte de descendant dégénéré du cinéma déglingué de Fassbinder, Heavy Girls a le mérite de ne jamais aller là où on l’attend et de séduire malgré une esthétique rebutante.
StudioCiné Livepar Xavier LeherpeurUne fiction inégale, où certaines scènes s'éternisent mais qui sait capter, de façon détournée, la concrétisation d'un désir, un moment de bonheur fugace que l'on saisit alors qu'il s'enfuit déjà et refuse les clichés guimauve (...) de la comédie gay.
Nouvel Obspar Nico SchallerPeu amène, il exsude, sur la longueur, une belle humanité.
Le Mondepar Thomas SotinelParce que les amoureux sont gros et pas bien jolis, filmés dans un décor sinistre, on peut passer à côté de l'élan vital qui a séduit les spectateurs des festivals ou Heavy Girls a collectionné les prix du public.
Téléramapar Cécile MuryCe film allemand d'Axel Ranisch, sinistre et loufoque, est trop artificiel pour susciter l'émotion.