Toutes les critiques de Human Zoo

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Après avoir été la muse de Besson dans Angel-A, Rie Rasmussen a compilé, pour son premier long, une quantité d’histoires entendues sur la guerre en Serbie et a tout régurgité presque en vrac. Besson a fourni la structure narrative (celle de Nikita) et
    vraisemblablement donné un coup de main, au moins pour une scène. Il en ressort qu’en matière de mecs, le cœur
    de la réalisatrice-interprète balance entre le gangster serbe (dangereux) et le surfeur californien (plus durable).

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jacques Morice

    Frondeur et racoleur, souvent invraisemblable, pas toujours bien joué, mais sans temps mort, voici un film viril, en somme. Sauf peut-être dans ses parties de jambes en l'air, davantage focalisées sur le plaisir (voire la frustration) de madame...

  2. Le Parisien
    par Marine Cluet

    Première réalisation de Rie Rasmussen, l'interprète du «Angel-A» de Luc Besson, «Human Zoo» se révèle trop ambitieux. Le sujet et le parti pris d'un montage alterné semblaient pourtant prometteurs. Mais Rie Rasmussen se perd en scènes de sexe racoleuses et scènes de violences mal exploitées, tandis que ses personnages sonnent faux, du petit copain américain extravagant à l'amie avocate bienveillante.

  3. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Rasmussen s’imagine à un moment comme De Niro rédempteur, période Taxi Driver. Elle ne parvient qu’à évoquer une sous-Nikita qui, en guise d’expression, fait la gueule.

  4. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Gagné par une hystérie de chaque instant, le métrage de Rie Rasmussen multiplie les scènes chocs sans jamais parvenir à nous toucher : ainsi les viols, tortures et autres scènes de sexe explicites ne provoquent en nous qu’un léger bâillement car elles arrivent le plus souvent de manière gratuite. Avec sa mise en scène clinquante typique des productions Europa, Human zoo oublie d’approfondir la psychologie de personnages qui ne semblent être que des corps en perpétuel mouvement.

  5. L'Express
    par Julien Welter

    Entre ses souvenirs de la guerre du Kosovo et sa vie à Marseille, Adria tente de trouver la sérénité. Une rage adolescente, des poncifs et pas une seule idée de mise en scène.