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L’accueil est parfait : la séquence d’ouverture, avec Benoît Poelvoorde comme premier client, est un morceau d’anthologie. La suite, souvent sous respiration artificielle, l’est un peu moins. Tourné avec les moyens du bord, Kill Me Please peine à trouver son chemin, s’éparpillant entre personnages secondaires et intrigues parallèles digressives. On appréciera cependant de belles envolées kamikazes et des retrouvailles avec un Aurélien Recoing enfin revenu de ses récents errements dans le cinéma de genre. Cette histoire belge est peut-être la meilleure du moment mais, avouons que si on se marre franchement, on ne meurt pas de rire pour autant dans cette clinique foldingue.
Toutes les critiques de Kill Me Please
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans un univers feutré, où la neige étouffe les bruits de la vie, se presse une micro société terriblement humaine avec psychopathe, névrosé, dépressif comme Benoît Poelvoorde ou déboussolé comme Bouli Lanners depuis qu’il a perdu sa femme au poker. La mort ne contrôle pas : c’est ce que dit ce grand jeu de massacre, où, à la façon des « Dix petits nègres » d’Agatha Christie, on attend la prochaine victime. Un exemple parfait de l’humour belge, noir et jaune, un ton singulier teinté d’absurde et s’inspirant de la réalité : une association suisse propose des morts programmées.
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Au final, si les situations s'enchaînent sans véritable fil conducteur, que les dialogues et les gags sont souvent inégaux, le film permettra aux spectateurs de se vider la tête pendant quatre-vingt-quinze minutes. Et cela, il serait bien suicidaire de s'en priver...
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Amateurs de glauque et de gore, de politiquement incorrect et d'humour au 25e degré, ruez-vous vers la clinique chic et suisse qui offre non pas un programme de remise en forme mais de mise en bière moyennant des comptes assurances-vie bien garnis. Noir c'est noir. On vous aura prévenus.
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En dépit d'un casting de choix (Aurélien Recoing, Virginie Efira, Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners...) et d'un argument d'une roborative noirceur, le film, sinistre comme malgré lui, passe à côté des possibilités que recèle son sujet.
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Une comédie noire putassière et superficielle qui bascule heureusement, et in extremis, dans le n’importe quoi. Pour les acteurs.
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Cette farce absurde qui s'achève en jeu de massacre a été bricolée avec les moyens du bord par un jeune réalisateur au parcours atypique : Olias Barco a, entre autres, réalisé des clips aux Etats-Unis pour Ray Charles ainsi que Snowboarder, aventure hors piste dans la poudre(use)... Surréaliste, en effet.
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Las ! Hormis le trouble de la scène d’ouverture qui voit Benoît Poelvoorde en acteur dépressif supplier que l’on mette fin à ses jours, ce film sous-écrit et sans enjeu, qui confond esprit punk et laisser-aller, ne provoque guère que l’inintérêt.