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Antienne de l’homosexualité au cinéma, le sentier balisé du coming out est soigneusement contourné par cette chronique, dont le jeune héros connaît, revendique et expérimente très tôt ses préférences. Et si son itinéraire passe par un amour fou aux airs de déjà-vu pour son meilleur ami (également attiré par les filles), le respect du cinéaste pour ses personnages, la tendresse érotisée de certaines séquences et la beauté contemplative d’une mise en scène soignée compensent le léger déficit d’intensité
Toutes les critiques de Sur le Chemin des Dunes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un morceau de vie retranscrit avec autant de délicatesse que de vérité.
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Un film gay pas très gai. Fin des années 60. Pas encore le sida qui rôde, mais une monotonie narrative parfois mortelle.
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Pour son premier long-métrage, le Flamand Bavo Defurne hésite entre réalisme sentimental et peinture colorée d’un quotidien banal. Au centre du récit, Pim, jeune adolescent en quête de ses désirs, constituait pourtant un joli point d’équilibre. Dommage que le réalisateur n’ait pas concilié toutes ses envies de cinéma pour donner une plus grande cohérence au projet.
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Les amours d’un ado pour son beau voisin. Un film d’apprentissage vif et singulier.
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Un ado tente (et réussit !) de se faire aimer d'un tout jeune homme qui faisait tout pour lui préférer les filles... Chronique douce-amère sur des lieux isolés et des gens solitaires. Le regard tendre du réalisateur emporte l'adhésion...
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La sensibilité de ce premier long-métrage sur un amour de jeunesse, en l'occurence gay, lui a valu des prix, mais le scénario souffre de la nostalgie trop lisse.
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Les éclats graphiques de la mise en scène et un respect manifeste à l’égard des personnages compensent un léger manque d’intensité générale.
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Le film renoue avec une nostalgie douce-amère caractéristique de certaines fantaisies glauques de la fin des années 1980 type "Bagdad Café" ou les premiers films du duo Jeunet et Caro.
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Un film sympathique, à l'esthétique sixties travaillée, qui n'arrive que rarement à tirer de son désir de cinéma... un cinéma du désir.
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(...) le résultat est pataud, poussif, avec - ô misère ! - un soupçon d'humanisme. A éviter.