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Cinq films pour se mettre dans le bain du thriller judiciaire de Stefano Sollima.

Romanzo criminale de Michele Placido (2006)

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Adapté du roman de Giancarlo Di Castaldo (l’auteur de Suburra) Romanzo criminale évoque la bande de la Magliana, des amis d’enfance qui ont profité d’un concours de circonstances favorables pour régner sur Rome de 1977 à 1992. Fortement inscrit dans le contexte historique (les années de plomb, marquées notamment par l’attentat à la gare de Milan et l’assassinat d’Aldo Moro), le film révèle des liens aussi bien avec l’extrême gauche qu’avec l’extrême droite, au sein de la même bande. La structure chorale annonce Suburra, qui reprend quelques acteurs notoires, comme Pierfrancesco Favino ou Elio Germano. 

Gomorra de Matteo Garrone  (2008)

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Plongée documentaire dans le quotidien de la pègre napolitaine du point de vue des hommes de main. Meurtres, racket, corruption, trafics et guerre de clans. Des dizaines de morts, des milliards de profits recyclés dans des activités « respectables ». Encore un film adapté d’un livre, celui de Roberto Saviano, qui a utilisé tous les stratagèmes possibles pour se documenter et révéler une quantité de vérités compromettantes. Depuis, il vit sous protection permanente.

La cité de la violence de Sergio Sollima  (1970)

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Après s’être imposé comme l’un des trois Sergio (avec Leone et Corbucci) qui ont établi la réputation du western italien, Sollima (père de Stefano) a connu un succès égal dans le registre du néo-polar, caractérisé par l’exagération de certains motifs, notamment la violence. Ce film en reste l’un des exemples les plus prestigieux, avec Charles Bronson opposé à Telly Savalas dans une classique histoire de vengeance.

Arrivederci amore, ciao de Michele Soavi (2006)

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Après quinze ans de planque dans la forêt amazonienne, un ancien gauchiste rêve de rentrer en Italie pour vivre une vie bourgeoise. Il dénonce quelques anciens camarades, bénéficie d’une remise de peine, et entreprend sa vie respectable avec l’aide d’un flic corrompu, en faisant ce qu’il sait faire : maquereautage, trafic de drogue, meurtre. Un constat amer et désabusé sur la perte des illusions et le pouvoir corrupteur du confort, par l’auteur de Dellamorte Dellamore.

Sanglantes confessions d’Ulu Grosbard  (1981)

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Robert De Niro et Robert Duvall jouent deux frères, l’un prêtre, l’autre flic, impliqués dans une enquête sur un entrepreneur corrompu, en cheville avec l’archidiocèse. Situé à Los Angeles dans les années 40, ce film adapté du roman de John Gregory Dunne montre que la collusion de la pègre, de l’Eglise et de la politique n’est pas une exclusivité romaine.

Bande annonce de Suburra de Stefano Sollima, à découvrir dans les salles :