Bonté Divine

Cette comédie croate fustige et raille l’immense pouvoir de l’Église en imaginant l’histoire d’un prêtre qui perce les capotes de ses administrés pour augmenter la natalité... Gros succès public dans son pays, "Bonté divine", après une introduction prometteuse, se borne à enchaîner les scènes "hénaurmes", l’air de rien. La tragédie et la volonté forcenée d’en rire ne font pas toujours bon ménage.

Une savoureuse comédie qui, malgré son postulat, ne sombre jamais dans la gaudriole. ! Le réalisateur fustige avec humour les paradoxes de la libération sexuelle d'une communauté très croyante, et dénonce gentiment les travers du sacro-saint secret de la confession.

Le burlesque s’est toujours bien marié aux tristes réalités. Vinko Brešan le rappelle joyeusement avec ce "Bonté Divine" surprenant.

Si le film pèche parfois par son scénario un peu confus, notamment dans son dénouement, quelques flashes grivois et des idées un peu tordues donnent tout l’intérêt du film (...)

Un film croate sous influence des comédies italiennes. Mais n'en possède pas la tendresse vacharde.

Cette comédie pas drôle du Croate Vinko Bresan débute dans une folie douce à la Emir Kusturica, avant de partir dans tous les sens — effets de style grandiloquents, "humour" xénophobe et dénonciation des scandales pédophiles dans l'Eglise.

Plus polie qu’elle n’en a l’air, cette satire de la Croatie contemporaine manque un peu trop de piquant pour qu’on en rie vraiment.

"Bonté divine" repose sur une très bonne idée. Mais on peine à épouser le rythme de cette farce au caractère burlesque trop appuyé.

Déjantée et flegmatique, la mise en scène cultive un humour noir et pince-sans-rire déroutant et original. Cette forme et ce ton théâtral ont quelque chose d’exotique et d’assumé à force de plans longs faisant la part belle au jeu des comédiens.