Toutes les critiques de Oki's Movie

Les critiques de Première

  1. Première
    par Stéphane Canot

    Un exercice de style risqué mais maîtrisé qui s’achève sur le segment Oki’s Movie. Dans ce court ingénieux, l’étudiante se remémore une même promenade, effectuée à quelques années d’intervalle avec deux amants différents. On retiendra également le troisième acte, Après la tempête de neige, qui offre un joli plan-séquence montrant le professeur esseulé, en train de vomir un poulpe vivant, comme pour exprimer son dégoût de la vie. « Ce n’est pas pour leur sujet qu’on apprécie les films mais pour ce qu’ils nous enseignent », affirme Jingu. Dommage que Hong Sangsoo ne remplisse son contrat qu’à moitié dans ce work in progress au goût d’inachevé.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Claude Rieffel

    Véritable concentré de l’art de Hong Sang-soo, ce work in progress à la forme libre, extrêmement drôle mais aussi très émouvant, enchantera les aficionados du malicieux coréen mais pourrait aussi séduire les néophytes.

  2. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    La force d'Hong Sangsoo est de filmer de façon directe, frontale, sans artifice, ce qui pourrait être une virtualité de l'existence, un développement possible de celle-ci.

  3. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    (...) Mais ce sont surtout l'intelligence de la mise en scène - aussi précise que modeste - et la finesse du scénario qui emportent l'adhésion du spectateur.

  4. Télérama
    par Samuel Douhaire

    Au- delà du simple exercice de style, Hong Sang-soo trouve là une manière élégante, et plus grave qu'il n'y paraît, pour s'interroger, mine de rien, sur les difficultés (l'incapacité ?) du cinéma à reproduire la vie.

  5. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Privilégiant habituellement les (très) longs-métrages, Hong Sang-soo ("Conte de cinéma") s’essaie cette fois au format court avec quatre brèves fictions, faussement indépendantes, variations autour de la figure centrale d’un cinéaste, ses déboires amoureux, ses écueils professionnels et son addiction à l’alcool. Une concision convenant parfaitement à l’écriture nerveuse et mordante de cet auteur.