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Le typhon Haiyan a dévasté les Philippines en 2013. Fidèle à son style véloce aux accents documentaires, Mendoza sillonne la ville de Tacloban caméra à l’épaule, après la catastrophe : un entrelacs de corps suppliciés par les forces de la nature (brûlés, ensevelis, noyés), où les rescapés tentent de faire leur deuil et de se reconstruire dans un campement de fortune. Sans se vautrer dans le chromo esthétisant, le fi lm relate cet âpre quotidien fait de pillages et d’échanges kafkaïens avec une administration débordée par le chaos. Dommage que la note tragique, monocorde, comme coincée dans le registre de la compassion, échoue à rendre attachants ses dignes personnages.
Toutes les critiques de Taklub
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le portrait très émouvant d’une population martyrisée par les éléments naturels et peu soutenue par son organisation sociale
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C’est moins dans sa part fictionnelle que par son déferlement visuel que ce cauchemar filmé impressionne et secoue.
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Brillante Mendoza montre avec sensibilité les destins - à l'intérêt inégal - de trois familles philippines (...)