Toutes les critiques de Tucker & Dale fightent le mal

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    L’idée est géniale : deux rednecks inoffensifs sont pris à tort pour des tueurs dégénérés par un groupe d’étudiants, qui vont mourir accidentellement l’un après l’autre et ajouter à la confusion… Il faut sans doute remonter à Scream pour voir un film d’horreur s’amuser (et nous amuser) à ce point avec les conventions du genre. Si le réalisateur ne va malheureusement pas au bout de son parti pris frondeur et rentre dans le rang avant la fin, Tucker & Dale promet des séances de minuit particulièrement survoltées.

Les critiques de la Presse

  1. Impact
    par Rurik Sallé

    Tucker et Dale... reste l'une des Mad comédies les plus fraîches qu'il nous ait été donné de voir depuis ... Ah ouais, au moins !

  2. Geek
    par Vincent Julé

    (...) le film n'est ni un survival, ni un slasher, mais plutôt, effet miroir déformant, un "lavivrus" et un "rehsals" ! En effet, il retourne le genre comme un gant (clouté), puisque Tucker et Dale sont en fait deux gentils péquenauds que nos american boys & girls prennent pour des serial killers suite à un quiproquo mortel. Entre fausse bonne idée et vrai hommage parodique, Eli Craig s'en donne à coeur-joie qui tâche et rejoint les débordements d'un Adam Green sur Butcher/Hatchet.

  3. Impact
    par Rurik Sallé

    (...) Tucker & Dale fightent le mal est une vraie surprise qui ne doit probablement son accession aux salles qu'à l'excellent bouche-à-oreille dont elle bénéficie depuis ses passages en festivals. On pourrait regretter la volonté de Craig de greffer à cette délirante absurdité une sous-intrigue basée sur le passé mystérieux du plus détestable des jeunes campeurs : cette tentative d'étoffer la narration, doublée d'une ode maladroite à la tolérance, tombe à plat. On aurait pu espérer à la place une plongée dans l'absurde plus puissante encore, mais en l'état, Tucker & Dale... reste l'une des Mad comédies les plus fraîches qu'il nous ait été donné de voir depuis... ouais, au moins !

  4. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Le tandem est fendard et le décalage réjouissant, aux abords de la parodie et de l'hommage aux films d'horreur.

  5. Paris Match
    par Alain Spira

    Tyler Labine, en gros puceau timide et Alan Tudyk, en brave gars sympa, forment un si irrésistible tandem de gaffeurs que l'on met notre main à couper que ces deux-là sont les nouveaux Laurel et Hardy du gore.

  6. CinémaTeaser
    par Ilan Ferry

    Porté par un duo vedette à l'alchimie évidente (...) Tucker & Dale Fightent le Mal est un pied de nez bien senti au survival aseptisé !

  7. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    En déshabillant les codes du survival pour s'engouffrer dans la comédie romantique, Tucker & Dale fightent le mal propose une alternative sympathique au sempiternel film de geek parodique. C'était pas gagné

  8. Le Parisien
    par Charlotte Moreau

    Interprété avec un plaisant premier degrés, ce film détourne chaque cliché du genre.

  9. Le Figaro
    par Le Figaro

    Parodie réussie des films d'horreur, ce premier long-métrage met en scène deux gentils péquenauds américains confrontés à des étudiants qui les prennent pour des tueurs en série.

  10. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    C'est sanglant, bébête, mais on ne peut s'empêcher de rire, tellement le réalisateur met du coeur à l'ouvrage.

  11. Télérama
    par Nicolas Didier

    Dans un film d'horreur rural, il y a trop souvent les gentils citadins contre les autochtones dégénérés. Eli Craig renverse les codes ("rednecks" attachants vs étudiants crétins). Sa comédie horrifique est très réjouissante...

  12. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Comme souvent dans ce genre d'exercice, l'énergie comique s'essouffle au bout d'un moment et le film peine à tenir la distance.

  13. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    L’idée est amusante (les deux bouseux sont en fait de grosses pâtes en manque de confiance et d’amour féminin), mais le manque de moyens et d’idées pour nourrir l’heure trente de métrage rend l’exercice un peu vain. Le message, lui, est clair, il ne faut pas s’arrêter aux gueules stéréotypées... la monstruosité se cache ailleurs.

  14. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Parodier le slasher, genre caricatural s'il en est, sans sombrer dans la facilité est un exercice délicat dont cet amusant pastiche se tire bien. (...) Le reste du temps, quiproquos et dérapage gore s'enchaînent sans génie mais dans un très bon esprit.