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Onze ans après, le réalisateur de La jeune fille à la perle se retrouve aux commandes de la suite d’Un jour sur Terre avec les mêmes intentions inattaquables – célébrer les splendeurs de la Nature aux quatre coins du monde avec le bestiaire le plus riche possible – agrémenté d’avancées technologiques qui rendent forcément le tout encore plus beau et spectaculaire. Le cahier des charges est donc rempli mais on peine à voir ce que ce documentaire apporte à la foultitude de ceux qui débarquent chaque année sur grand écran pour raconter la fragilité de ces splendeurs et défendre la cause environnementale. Aucune singularité dans la construction du récit. Aucun apport dans le texte de la voix- off. Aucune originalité dans la réalisation. Juste donc du beau et du spectaculaire. Comme des dizaines d’autres avant et sans doute après lui. Le filon semble loin d’être épuisé.