Toutes les critiques de We Feed The World, Le Marché De La Faim

Les critiques de Première

  1. Première
    par Olivier de Bruyn

    Comme son titre l’indique, l’excellent docu d’Erwin Wagenhofer examine les absurdités contemporaines liées à l’exploitation commerciale de la bouffe, et, à travers elle, les déséquilibres à proprement parler mortels affligeant notre bas monde. (…) Il s’intéresse au destin tragi-comique d’une tomate européenne. Rappelle que quand certains surproduisent, d’autres souffrent. Interviewe travailleurs anonymes et pontes pontifiants (dont le PDG de Nestlé). Filme des poulaillers gigantesques, horrifiques, et sonde la grande gabegie de l’univers agro-alimentaire. Le résultat, instructif et flippant, confirme la bonne santé esthétique du docu contemporain.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    (...) Son film met le doigt sur les conséquences écologiques et sociales désastreuses de l'exploitation intensive des terres. Le Marché de la faim fait état d'un chaos, générateur d'injustices et de pollution. Il dénonce l'emploi dangereux des techniques génétiques et les manipulations politiques. (...)

  2. Le JDD
    par Jean-Luc Bertet

    Erwin Wagenhofer a choisi de ne pas exploiter l'émotion ou la mauvaise conscience. Il s'est contenté de filmer la machine à produire dans sa banalité dantesque et a donné la parole à des acteurs de ce gigantesque chassé-croisé de nourriture et de profits.

  3. Elle
    par Helena Villovitch

    Gâchis, injustice, pauvreté, famine. Tristement d'actualité, la reflexion de ce documentaire porte sur la production, le transport et la commercialisation de la nourriture dans le monde. (...) Ces témoignages s'organisent comme un passionnant road-movie à l'échelle planétaire. A voir et à penser.

  4. Télérama
    par Juliette Bénabent

    Le réalisateur autrichien Erwin Wagenhofer voyage inlassablement et obstinément à la recherche d’explications et de réponses. (...) En s’appuyant sur les interventions d’un biologiste, d’un ingénieur agronome et même du patron de Nestlé, qui débite un discours surréa­liste sur l’état florissant de la planète, le film décortique les stratégies des Etats et celles des groupes agroalimentaires responsables du déséquilibre des richesses.