Tahar Rahim devient Monsieur Aznavour : bande-annonce
Pathé

"Charles et moi, on ne se ressemble pas..." L'acteur avait des doutes avant de signer pour ce biopic de Mehdi Idir et Grand Corps Malade (Patients).

Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de MONSIEUR AZNAVOUR.

Le 22 mai dernier, Pathé célébrait le centenaire de Charles Aznavour en diffusant le premier teaser du biopic que  Mehdi Idir et Grand Corps Malade (Patients) lui ont consacré :  Monsieur Aznavour. Un film attendu le 23 octobre au cinéma, avec Tahar Rahim dans le rôle-titre, mais aussi Marie-Julie Baup en Edith Piaf, Lionel Cecilio en Gilbert Becaud ou encore Victor Meutelet (Johnny Hallyday), Rupert Wynne-James (Frank Sinatra) et Bastien Bouillon (Pierre Roche) au casting.

Dans la première vidéo, Tahar Rahim était surtout montré de dos, et on entendait le tube "Emmenez-moi" pour donner le "la" de cette ambitieuse production française. Cette fois, l'acteur d'Un Prophète est pleinement visible, maquillé et travaillant sur sa voix pour ressembler au maximum à son modèle.


"Je ne pensais pas qu’il était possible de me faire autant ressembler à Charles, vient de confier Tahar au Parisien, révélant ses doutes avant de signer pour ce biopic. Je n’avais pas envie de porter un masque ou d’être ultra-grimé parce que ça étouffe toute réaction humaine, (...) ça empêche de faire passer des émotions. "Katia (Aznavour, fille de Charles et épouse de Jean-Rachid Kallouche, le producteur du film, ndlr), m'a dit qu’en me regardant elle voyait son père, ça m’a donné des ailes. On a compris à ce moment-là qu’on allait dans la bonne direction. Avant cela, j’étais pétri de doutes parce que Charles et moi, on ne se ressemble pas..."

A propos de son importante préparation pour pouvoir incarner l'interprète de "La Bohème", Rahim explique enfin avoir pris des cours de chant de façon intensive : huit heures par semaine pendant six mois. Cela a payé, puisqu'à la fin de ces répétitions, il avait énormément progressé : "On a réenregistré des chansons que j'avais déjà enregistrées", conclut-il.

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