En mai dernier, lors du 67e Festival de Cannes, le brillant cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako a bouleversé la Croisette avec son dernier film, Timbuktu (absent incompréhensible du palmarès), qui débarquera le 10 décembre sur nos écrans.Si le réalisateur n'a pas été récompensé lors de la quinzaine cannoise, la France vient de lui rendre hommage en lui attribuant la Médaille Grand Vermeille de la ville de Paris à l'occasion d'une cérémonie qui s'est déroulée hier après-midi à l'hôtel de ville de la capitale française.A cette occasion, on a pu croiser de nombreuses personnalités politique et du monde du cinéma et de la culture. Ainsi, au côté du réalisateur mauritanien, on a pu croiser dans l'un des salons de l'hôtel de ville la charmante actrice française Julie Gayet (vue récemment dans Quai d'Orsay et Les Âmes de Papier), mais aussi Abel Jafri, Eriq Ebouaney, Agnès B, et Toulou Kiki.L'histoire de Timbuktu : Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à “GPS” sa vache préférée.La bande-annonce de Timbuktu, en salles le 10 décembre :
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