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En compétition : Berberian sound studio de Peter StricklandSynopsis : 1976 : Berberian Sound Studio est l’un des studios de post-production les moins chers et les plus miteux d’Italie. Seuls les films d’horreur les plus sordides y font appel pour le montage et le mixage de leur bande sonore. Gilderoy, un ingénieur du son naïf et introverti tout droit débarqué d’Angleterre, est chargé d’orchestrer le mixage du dernier film de Santini, le maestro de l’horreur. Laissant derrière lui l’atmosphère bon enfant du documentaire britannique, Gilderoy se retrouve plongé dans l’univers inconnu des films d’exploitation, pris dans un milieu hostile, entre actrices grimaçantes, techniciens capricieux et bureaucrates récalcitrants.À mesure que les actrices se succèdent pour enregistrer une litanie de hurlements stridents, et que d’innocents légumes périssent sous les coups répétés de couteaux et de machettes destinés aux bruitages, Gilderoy doit affronter ses propres démons afin de ne pas perdre la raison...Pourquoi on vous le conseille : Hommage fétichiste au giallo des années 70 autant qu’à la prise de son analogique, ce film quasi expérimental, somptueusement mis en scène, invite le spectateur à partager le point de vue du personnage principal, un ingénieur du son qui devient fou. Bande-annonce :  The complex de Hideo NakataSynopsis : Asuka, une étudiante infirmière, vient d’emménager avec sa famille dans un grand immeuble collectif. Très rapidement, des sons étranges se font entendre depuis l’appartement voisin occupé par un homme âgé et solitaire. Préoccupée par le bien-être du vieillard, elle se rend chez lui et le retrouve mort de malnutrition. Lorsque les bruits reviennent, Asuka retourne sur les lieux et tombe nez à nez sur une apparition du défunt. La panique l’envahit, d’autant plus que sa famille a disparu sans laisser de trace.Pourquoi on vous le conseille :  Nakata avait régénéré le cinéma d’horreur japonais avec Ring et Dark water avant de s’embourber dans les répétitions et les ratages. Avec The complex, une histoire de fantômes dans un immeuble, il se retrouve en terrain connu. Assez pour rebondir ? Mama d’Andres MuschiettiSynopsis : 5 ans auparavant les 2 sœurs, Victoria et Lilly, disparaissaient de leur banlieue sans laisser de trace. Depuis lors, leur oncle Lucas et sa petite amie, Annabel, les cherchent comme des fous. Mais, lorsque les enfants sont retrouvées vivantes dans une cabane délabrée, le couple se demande si elles sont les seules à s’inviter chez eux.Tandis qu’Annabel tente de les initier à une vie normale, elle est de plus en plus convaincue d’une présence maléfique dans leur maison. Les 2 soeurs souffrent-elles d’un réel traumatisme, ou y a–t-il un fantôme qui leur rend visite? Comment ont-elles pu survivre seules pendant toutes ces années?Pourquoi on vous le conseille : Sur le thème de l’amour maternel exacerbé, l’argentin Andres Muschietti avait réalisé un court-métrage si effrayant que Guillermo Del Toro lui a donné un coup de main pour l’adapter en long. Avec Jessica Chastain dans le rôle principal.Bande-annonce :  You’re next d’Adam WingardSynopsis : Une réunion de famille, celle des Davidson, tourne brusquement court lorsque leur demeure est prise d’assaut par un groupe de tueurs psychopathes en déguisement d’animaux. Un à un, les membres de la famille périssent dans des pièges sophistiqués, sous les coups de hache, de machette et autres tirs d’arbalète. La maison, recluse, n’offre aucun lieu de repli. Mais ni les tueurs ni leurs victimes n’avaient envisagé qu’Erin, sous ses airs d’innocente petite amie, avait l’instinct viscéral de rendre les coups.Pourquoi on vous le conseille : Favori du public dans les festivals de genre depuis plus d’un an, You’re next commence comme un slasher bourrin avant qu’une survivante ne prenne les choses en main. Hors compétition Cloud Atlas de Tom Tykwer, Lana et Andy WachowskiSynopsis : Adapté du roman éponyme de David Mitchell, Cloud Atlas conduit le spectateur à travers des lieux et des époques différentes, du Pacifique Sud au 19ème siècle jusqu'à un futur post-apocalyptioque. Six histoires composent le film et chacune de ces histoires est narrée par le protagoniste de la suivante.Pourquoi on vous le conseille :  La nouvelle kitscherie des Wachowski sent le désastre grandiose, mais son ambition colossale justifie amplement le déplacement.Bande-annonce : The Thompsons des Butcher brothersSynopsis : Encore éprouvée par les événements passés, la famille Hamilton s’installe en Angleterre sous une nouvelle identité, les “Thompson”. Sur place, les cadavres s’accumulent. Et si une autre famille de vampires leur cherchait des noises ?Pourquoi on vous le conseille : La signature ne peut que donner envie, même si en réalité, les cinéastes s’appellent Michell Altieri et Phil Flores. Cette suite de leur film The Hamiltons (2006) suit une famille de vampires qui doit affronter en Angleterre un clan hostile.Bande-annonce :