Bernard Campan face à L'Enfant qui mesurait le monde [bande-annonce]
Dulac Distribution

Tiré du roman éponyme de Metin Arditi, ce drame traitant de transmission et d'autisme sortira dès la fin du mois.

La vie d’Alexandre Varda bascule soudainement. Le puissant promoteur immobilier d’origine grecque se fait licencier et apprend, le jour même, le décès de sa fille qu’il n'a pas vue depuis 12 ans. Il décide alors de partir en Grèce pour rapatrier le corps. Là-bas, il découvre qu’il est le grand-père d’un petit garçon de 9 ans, atteint d’un syndrome autistique.

Bernard Campan a déjà prouvé par le passé son goût pour les drames ambitieux, les films analysant les relations humains, de Se souvenir des belles choses (de Zabou Breitman, en 2002) à Presque (de lui-même et Alexandre Jollien, en 2021). Le 26 juin, il reviendra au cœur de L'Enfant qui mesurait le monde, de Takis Candilis, dans la peau d'un architecte raté qui apprend, à la mort de sa fille qu'il avait perdue de vue, qu'il est le grand-père d'un jeune autiste (Raphaël Brottier, dont c'est le premier rôle au cinéma).


"Je n’avais jamais envisagé de refaire un film, confie le réalisateur, qui avait signé Transit il y a 42 ans (!) avant de devenir producteur à la télévision, notamment à la tête de la direction des programmes de TF1. Il y avait tant de signes… Le héros est un Grec de la deuxième génération qui a gommé ses racines, comme je l’ai fait moi-même. Il a rêvé d’être architecte et n’est devenu “que” promoteur, tout comme je rêvais jeune d’être réalisateur avant de devenir producteur puis diffuseur. Et il va finalement revenir à l’architecture, cet art qui tient évidemment une place si particulière dans ma vie et dans mon ADN puisque mon père, George Candilis, était lui- même architecte. Un architecte reconnu qui a été l’adjoint de Le Corbusier qui travaillait lui-même sur le Nombre d’Or, dont il est tant question dans le livre de Metin Arditi.

Il est aussi question d’incompréhension et de non-communication entre cet homme et sa fille, et entre cet homme et son petit-fils. Pour ma part, j’ai connu ces problèmes avec mes enfants. Enfin, il y a le retour à la Grèce, une Grèce différente, abîmée et pourtant intacte…"

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