Toutes les critiques de Kanun, la loi du sang

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    Lorik, un gangster albanais de Bruxelles, tombe raide dingue d'une serveuse-étudiante en arts plastiques lors d'un raid dans un bar. Ils sont jeunes, très beaux (mention spéciale à Waël Sersoub, sorte de sosie de Pablo Schreiber de la saison 2 de Sur écoute) et Jérémie Guez (Bluebird, Sons of Philadelphia) ne fait pas grand-chose de ce sujet vu, revu et sur-revu. On sent que l'objectif est de faire une grande tragédie dans un micro-décor (l'underworld de Bruxelles, qui se résume à un bar obscur, une camionnette à friture et une galerie d'art cliché), mais il n'y a même pas assez de nerf pour satisfaire les accros du thriller post-Nicolas Winding Refn -clairement, Pusher est le modèle inaccessible de ce Kanun malheureusement pas très « gang », comme disent les jeunes.