Toutes les critiques de Le tournoi

Les critiques de Première

  1. Première
    par Hendy Bicaise

    Le prologue est carré comme une partie d’échecs et comme Cal Fournier, champion de France qui débute ici un tournoi international. Au bout de quelques parties, il perd pied et la cinéaste, elle, feint de perdre la main. Ses personnages semblent incontrôlables, ses travellings donnent le tournis. Parti pris efficace pour traduire la spirale négative qui entraîne Cal, notamment quand il découvre que son adversaire principal est haut comme trois pions. Élodie Namer décrit ses doutes (carrière, émois) et les affres du milieu (tricheries, machisme) avec application, faute de passion. À voir le champion arpenter les couloirs de son hôtel, arborant un tigre brodé sur sa veste façon "Drive", on réalise que le film aurait gagné à être plus viscéral et son héros plus bestial.

Les critiques de la Presse

  1. Le Figaro
    par La Rédaction du Figaro

    Une étonnante histoire d'amour et de rivalité dans le milieu apparemment hermétique des jeunes passionnés d'échecs.

  2. Les Echos
    par Laura LAURA FERNANDEZ RODRIGUEZ Fernandez Rodriguez

    Un film excitant qui ne plaira pas seulement aux fans de l’échiquier.

  3. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    Scénariste pour la télévision, Elodie Namer s’est immergée dans le monde des échecs pendant de longs mois. Elle tire de cette expérience un film à la véracité palpable malgré une mise en scène qui pèche parfois par excès d’allégeance aux classiques du 7e art.

  4. Paris Match
    par Alain Spira

    Le tournoi" bénéficie d'une mise en scène très réfléchie, d'une musique pertinente et d'une photographie léchée.(...) Non seulement ce film déplace ses pions avec l'intensité d'un thriller, mais il nous en apprend beaucoup sur le langage et l'état d'esprit de ces sportifs cérébraux.

  5. A nous Paris
    par La rédaction d' A nous Paris

    Le résultat est enthousiasmant, frais et moderne, un film qui capte l’essence de la jeunesse et décrit un héros cérébral joliment torturé. La réalisatrice Élodie Namer fait mat du premier coup._

  6. TLC - Toute la Culture
    par Simon Théodore

    "Le Tournoi" rappellera des souvenirs à certains mais la mise en scène des conflits gravitant autour du personnage principal ne convaincra pas les cinéphiles. Trop court, ce film, au sujet original, est cru et captivant.

  7. Clapmag.com
    par Carole Milleliri

    Si Elodie Namer se perd dans sa volonté de démonstration, elle dépeint avec attention un besoin addictif de compétition, où la défiance se fait méfiance, dans un mouvement d’auto-destruction inéluctable.

  8. Télérama
    par Samuel Douhaire

    L'univers de ce premier film est très original. Mais le récit est bien trop confus et la réalisation, qui oscille entre clip vulgaire et spot de pub, gâche tout.

  9. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Pour compenser le statisme de la discipline, la mise en scène se livre à toutes sortes d’effets vulgaires et clinquants qui réduisent le film à un "teen-movie" au rabais.

  10. Chronic'art
    par Jean-Sébastien Massart

    On voit le champion sombrer peu à peu dans un cauchemar paranoïaque dont on ne ressent jamais l'inconfort. La silhouette grotesque d'un geek déguisé en lapin surgit dans le fond d'un couloir, tandis que les stridences d'une musique électronique assommante essaient, vainement, de dessiner une ambiance oppressante.

  11. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Le film accumule les clichés. Ça s'appelle... un échec.

  12. Libération
    par Quentin Descamps

    Si l’hôtel de Budapest où se déroule le Tournoi n’est qu’opulence, tous les aspects de ce premier long métrage sont d’une indigence peu commune. Echecs et mat, victoire sans appel des banalités.

  13. Le JDD
    par Barbara Théate

    Pour pimenter les parties entre joueurs, Élodie Namer saupoudre son film de multiples sous-intrigues sans grand enjeu : joueurs alcoolisés ou drogués ; relation maître-élève caricaturale, et rivalités entre candidats sans surprise. On peut passer son tour.